DEMOLIR, RIEN DE PLUS FACILE

Juillet 2008, la démolition commence avec deux objectifs :

  • récupérer le maximum de matériaux,
  • tout en démontant le four, regarder, prendre les cotes et des photos de l’existant pour définir une méthode de (re)construction.

Pour réaliser cette tâche, il me faut, avec l’aide de mon gendre Thierry, cinq dimanches matins (de 7h à 13h). Petit casse-croûte obligatoire vers 8 heures et demie et copieux repas comme on les aime chez nous pour clôturer la matinée et reprendre des forces ! L’intendance est gérée par Françoise, le matériel utilisé prêté gracieusement par mon neveu Pierre et par mon frère.

Toujours avec le matériel de Raymond, les matériaux récupérés sont alors transportés au Bois Communal.

D’autres personnes nous prêtent main forte pour le chargement, le déchargement ou pour des démolitions spécifiques. Il s’agit de ma belle-sœur Mado, de ses amis Betty et Maurice, ainsi que Francis, le père de Thierry.

Lors de la démolition, lorsque la voûte a été bien visible, j’ai fait appel à Albert (Bébert pour les gens de la famille !), ancien maçon qui, dans sa carrière, a participé à la construction de quelques fours. Cette visite nous a bien éclairés sur quelques points précis et en quittant le chantier, Bébert nous a souhaité bon courage avec un petit sourire aux coins des lèvres… Me prendrait-il pour un fou ?…

 le four sans toiture ni cheminée

 

la voûte et la "bouche"

 le mur

 

Début novembre 2008, tous les matériaux récupérés sont arrivés au Bois Communal. Ils y passent l’hiver, puis le printemps et commencent à disparaître sous les ronces et les mauvaises herbes…

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